La Paz, la ville marché en 4D

Cette ville, qui hormis quelques bâtiments n’est pas vraiment belle, a un petit quelque chose de fascinant….

Les petits problèmes de Vincent (réglés ensuite par le docteur mamour à la « grande » clinique du 6 de agosto) ne permettant pas de faire un long trajet en bus, nous sommes arrivés à La Paz en avion. Avant même d’atterrir on est surpris par la structure de la ville. On découvre un plateau immense (le début de l’Altiplano) puis une « faille » (ça ne doit pas être le bon mot…) dans laquelle est logée le bas de la ville.

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Comment rester insensible face à cette mégapole où les bas quartiers regardent les riches de haut?  Les pauvres vivent à 4000m et les plus aisés à 3200m.

Ca monte, ça descend et ça remonte (on se souvient surtout des montées…..) Du plat, il n’y en a pas!

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Se balader dans la ville fait prendre un sens bien différent à la définition du commerce. Les habitants vendent de tout partout sur des stands ou par terre. Les vendeurs ambulants au touche à touche proposent des couches pour bébé, des semelles, des téléphones, des jus de fruits ou encore des saltenas (sorte d’empenadas)…. Cachés sous leurs cagoules, des centaines de cireurs de chaussures veulent nettoyer nos baskets blanches en tissus…. Les quartiers sont définis par leurs kilomètres de marchés de nourriture, de produits d’entretien, de vêtements traditionnels ou non…..

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Le fameux marché aux sorcières ne peut que surprendre. La pachamama guette! Les amulettes et talismans « magiques » partagent les stands avec les foetus de lamas. Les grands frères de ces foetus sont plus ou moins momifiés et pendus contre les vitrines.

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Et un peu plus bas, les quartiers riches. On se croirait dans une autre ville, un autre pays. Restaurants, bar, gratte-ciel, on y trouve même des supermarchés!!!!!

Partout les rues sont bondées de minibus. Les voir passer est tout un spectacle. Les directions sont annoncées à la criée, le « crieur » tente de rabattre du monde au travers de la vitre ou en sautant du van lorsqu’il est à l’arrêt. Une fois monté à l’intérieur, on est assis quasiment les uns sur les autres, il faut se lever et descendre pour laisser passer les gens, déplier et replier les sièges…

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