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La fascination du néant (jusqu’au Salar d’Uyuni)

 

Aujourd’hui (le 25 juillet), c’est au tour du pote de Pedro, le 2ème 4×4 d’être en panne une petite demie heure en bord de route. On prend le temps de se balader au milieu d’une nouvelle expo de sculptures….

Puis direction la laguna negra avec ses canards qui essayent de briser la glace. Apparait ensuite le volcan Ollague, qui limite la frontière chilienne. Malgré un soleil de plomb, il subsiste içi un peu de neige. Il n’en faut pas plus à Ale et Mike pour escalader les rochers et se lancer dans une bataille de boules de neige.

 

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Après tous ces efforts (vous n’imaginez pas comme escalader quelques mètres de roches peut fatiguer à 4500m!!) on part pic-niquer dans notre premier désert de sel, le salar Chiguana. Nous arrivons sur les lieux en même temps qu’un train qui transporte des minerais jusqu’au Chili. Le train du bout du monde!

Après une partie de pétanque improvisée, nous nous jetons sur le succulent repas préparé par Reina. Puis, pour digérer, nous nous lançons dans un concours d’équilibre, de sauts, de courses et de sauts en longueur sur les rails.

 

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Ensuite nous traversons un gigantesque champs de pierres au garde à vous et visitons la grotte galaxias. La grotte a un côté Disney tant par le nom que par le site en lui même… Mais aucune importance le moment magique est en train d’arriver.

On aperçoit au loin une immense étendue blanche sur laquelle de minuscules montagnes semblent flotter. S’approcher du plus grand désert de sel du monde laisse une impression étrange. On l’aperçoit juste et on est comme attiré. Attiré par…. rien…. Oui par rien… On sait qu’en s’en approchant il n’y aura plus rien à l’horizon, on sera comme seul au milieu de rien.

Sans référence littéraire aucune (…) nous appellerons cette sensation : la fascination du néant.

 

Mais il va falloir réprimer ses envies et attendre demain pour se jeter dans le Salar, il est l’heure de rejoindre notre hôtel de sel perdu au milieu d’un immense village d’au moins 10 maisons (allez, peut-être 15…).

L’hôtel, comme son nom l’indique est fait de sel. Les briques sont en sel, le sol est jonché de gros sel et même les sommiers sont en sel!

Pour parfaire cette journée sportive (escalade, pétanque, course et même un peu de danse…) ces messieurs décident de faire non pas 1 partie de foot mais 2! A 4000m, pas facile… En particulier quand on joue avec les chauffeurs et des gamins du village qui eux on l’habitude… Ca les aura bien fait rire au moins et nous bien transpirer!

On se répète un peu sur l’altitude, mais on a vraiment passé 4 jours à en parler, à regarder l’altimètre pour voir à combien on était et surtout c’est devenu notre leitmotiv à Mike, Ale et nous. Peut importe ce qu’il se passe c’est normal c’est l’altitude!

 

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« J’ai beau être matinal, j’ai mal… » Pour le dernier jour, debout à 5h15 pour être à l’aube sur le Salar du haut de l’Isla Incahuasi (l’île aux cactus, certains atteignent 8m de haut et ont plus de 900ans).  Malheureusement nous ne sommes pas seul, une quinzaine de 4×4 attendent également le lever du soleil. Mais ne nous plaignons pas, à certaines périodes il y en a plus de 100….. L’île étant suffisamment grande pour tout le monde, nos voisins ne gênent aucunement l’instant. C’est simplement magique! Le soleil se lève à 3650m sur une étendue bleue, blanche, rose de 12500m2 soit 2 départements français… Du sel, du sel, encore du sel….

 

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Après une heure les yeux écarquillés, nous prenons le petit dèj en bas de l’île par terre sur le sel. Puis on part marcher laissant les autres 4×4 derrière nous. On fait les Beatles avec nos ombres, des photos par centaines du Salar, des effets d’optiques et surtout on regarde. Droit devant l’immense étendue blanche, le ciel et rien d’autre. L’horizon à l’infini. A 360° c’est pareil…. C’est içi le bout du monde pas ailleurs!

La tête dans les nuages (ou dans sel…) on se dirige vers le musée de sel. Ce dernier étant en travaux suite à la dernière tempête, la visite se fera plus rapidement que prévu… Pedro en profite pour récupérer quelques blocs de sel pour ses animaux.

 

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L’excursion prend fin, bye bye Salar. Un petit tour au cimetière des trains où comme des gamins on grimpe, on rampe, on se balance dans les veilles carlingues. Il ne nous manque que le chapeau et le lasso pour incarner Indiana Jones!

Reina et Pedro nous dépose à Uyuni, où nous ne nous éterniserons pas tellement c’est moche. Accompagnés de nos deux acolytes, on attrape rapidement  un bus pour Potosi.

 

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14 réponses sur « La fascination du néant (jusqu’au Salar d’Uyuni) »

l’impression de bout du monde… c’est vraiment ça… encore de magnifiques et parfois insolites photos! superbe! biz

Un bien bel endroit que ce désert de sel où les illusions d’optique sont légion, tout comme les photos qui les accompagnent 😉
Et encore de magnifiques clichés (chapeau d’arriver à faire le tri au fur et à mesur !)…

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