Fraichement débarqués à la rodoviaria de Curitiba à 6h, nous attendons dans la gare jusqu’à 8h (on s’est dit que 6h c’est peut être un peu tôt pour sonner à la pousada…) On passe les 2h à regarder les gens s’activer autour de nous, a l’abri de la pluie, hé oui il pleut!!! Comme dans les gares routière précédentes la vie est intense ici, les gens utilisent les bus pour tout leurs déplacements, même les déménagements !
La nuit n’ayant pas été très récupératrice et la pluie étant plutôt intense, nous ne sommes pas bien motivés pour chercher la pousada à pied. On va plutôt prendre un taxi malgré une file d’attente impressionnante (digne d’un guichet de loterie brésilien!)
Le dépôt des bagages fait, nous décollons vers 10h pour visiter Curitiba. Rapidement la faim nous pousse à nous arrêter manger (vers 11h45…) dans un authentique mais néanmoins très bon resto au kilo. Puis c’est la fatigue qui nous gagne, nous passons donc acheter de quoi se faire des pâtes pour le soir au supermarché et retournons rapidement chez nous pour regarder un film et ne plus bouger jusqu’au lendemain. Et là….. Ô drame! Ô désespoir! Jess s’aperçoit alors que son Ipod a disparu….. Ses capacités au réveil étant plus que limitées elle a dû le laisser tomber à la gare. La perte d’un de ses meilleur ami sera difficile mais ça va aller, son homme est là pour la soutenir!
Le repas du soir est l’occasion de discuter avec certains occupants de la pousada. Pour la préparation des pâtes c’est Vincent qui s’y attèle pendant que Jess…. fait chauffer l’eau….. Elle essaye pendant ce temps de discuter avec Elizabeth, une femme d’environ 55ans, ravie de parler avec des français. Un vrai moulin à parole, elle nous indique qu’elle déteste Paris (enfin les parisiens…), qu’elle adore le bal musette et le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, et surtout elle nous demande ce que l’on pense de François & Nicolas (Hollande & Sarkozy). Viens ensuite Fabiano un étudiant en biochimie qui maitrise très bien le français pour voir qu’il apprend depuis 6 mois seulement…
On gardera un bon souvenir de la Motter Home mélange entre la maison du bonheur et l’auberge espagnole le tout avec un accueil charmant !
Pour notre seconde journée à Curitiba le programme n’est pas bien défini. On part se balader un peu, le temps de croiser une manif (pour le mariage gay?) puis allons gouter la fameuse feijoada pour le déjeuner. Ce plat, le plus typique du Brésil, est une sorte de cassoulet de haricots rouges servis traditionnellement le samedi midi : parfait pour notre dernier jour au Brésil !
Suite à ce repas délicieux mais pas vraiment diététique, on se sent vraiment lourds, à tel point qu’on a même la flemme de chercher quoi faire pour l’après midi… On décide alors de faire les touristes, les vrais : on va faire le tour de bus touristique ! Oui oui, on trouve que c’est une très bonne idée de s’asseoir dans un bus une bonne partie de l’après midi pour digérer… La seule halte est le musée Oscar NIEMEYER, l’architecte de la soucoupe volante à Nitéroi (voir arcticle sur RIO).
Curitiba n’était au départ qu’une halte pour éviter les 25h de bus entre Paraty et Iguazu mais nous sommes ravis d’avoir fait une escale de deux jours ici. C’est une ville, plutôt aisée, moderne et dynamique. On croise beaucoup de galerie d’art, des parcs à chaque coin de rue, c’est un endroit qui doit être agréable à vivre.
3 réponses sur « Curitiba (21 au 23 juin 2013) »
pas l’air mal ce p’tit cassoulet 🙂
hummmmm!
heuuu les photos sont truquée, ca existe pas un ciel bleu comme ca lol
Il suffit d’avoir un bon appareil photo! 😉